Mr et Mme Bacconnier

Bretenoux-Biars, le 1er octobre 1999

 

Monsieur, Madame,

C’est avec une grande joie que j’ai découvert, fin juillet, votre lettre (...) et je ne résiste pas à vous demander l’autorisation d’en reproduire des extraits dans le prochain numéro, le n° 10, qui devrait être bouclé en fin de semaine prochaine (on sera le 8 octobre). Si vous ne souhaitez pas que ces lignes soient reproduites, merci de me le faire savoir avant cette date ! Vous pourrez trouver ci-joint copie du texte tel que je pensais le publier. Ont juste été enlevés quelques passages qui concernaient l’éventuelle reprise des Rencontres Internationales.

Pensant vous rencontrer à Saint-Céré, comme l’annonçait votre courrier, je réservais à votre visite de vous remettre les exemplaires du journal que vous n’aviez pas eu ; mais comme la rencontre ne s’est pas faite, je vous les adresse par courrier séparé (le n°1 est épuisé). J’en profite pour vous remercier de votre abonnement de soutien : vous recevrez donc les prochains numéros à parution. Il y a certainement d’autres numéros de C&V qui parlent des Rencontres, de Jean Lurçat, de Robert Doisneau, du Casino de St-Céré, et de cette époque que vous avez vécu, avec le privilège d’en être “acteur”.

Il faut dire qu’originaire de la région (Leyme, à 10 kms de Saint-Céré), je n’avais jamais entendu parler des Rencontres Internationales, et c’est avec surprise et intérêt que j’ai découvert l’incroyable aventure qui s’était passée à quelques pas de chez moi (Il faut dire que je n’étais pas né à l’époque).

Je pense à travers votre courrier, que vous avez bien compris les intentions qui animent Collines et Vallées ; parmi ces intentions, il en est une qui touche à la mémoire - j’oserai dire aux racines - et je crois que l’on n’a pas fini de tirer enseignement de la grande aventure que vous avez eu le privilège de vivre et de faire vivre. L’engagement de Jean Lurçat, véhiculé dans le monde entier, la convivialité de Robert Doisneau (dont le Centre Culturel a le privilège de porter le nom), l’ouverture culturelle offerte par le Casino, et la leçon d’humanité des Rencontres Internationales, ont permis de bâtir des fondations sur lesquelles les jeunes générations peuvent construire... encore faut-il qu’elles en soient conscientes !

Voilà pourquoi C&V en parle, et n’a pas fini d’en parler...

Concernant la “reprise” des Rencontres, il va de soit que l’idée nous enchanterait. Reste que l’entreprise est gigantesque, et me semble t’il, démesurée par rapport à ce que nous sommes en mesure de faire. Mais qui sait ! Le Centre Culturel est en passe de bouger. Les multiples idées et propositions que ne manquent pas de faire une jeune génération (...) et sans doute que les demandes de changement auront chance d’aboutir. Déjà, nous organisons des “Forums citoyens”, rencontres qui permettent de réfléchir aux problèmes du monde, et à leurs incidences locales (Je vous joindrai aussi le dernier compte-rendu).

J’aurai grand plaisir à vous rencontrer si vous avez l’occasion de passer à nouveau ici. Nous pourrions en profiter pour parler de votre expérience des Rencontres en vue d’un article. Vous avez sans doute des documents qui nous permettraient d’enrichir encore la compréhension de cet évènement.

En attendant, l’équipe du CCRD se joint à moi pour vous souhaiter le meilleur,

 

Cordialement

Michel Lablanquie

 

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